Plus d’un quart des français ont des difficultés budgétaires - voici comment les banques peuvent aider

6 min read|Published February 09, 2023
Plus d'un quart des Français estiment que leur salaire ne leur permet pas de couvrir leurs dépenses essentielles - voici comment les banques peuvent aider

Une nouvelle étude mise en place par Tink avec l’institut de sondage Français Opinion Way montre que plus d’un Français sur quatre estime que son salaire ne lui permet pas de couvrir ses dépenses essentielles. Les consommateurs se tournent désormais vers leurs institutions bancaires pour obtenir des conseils. Alors qu’ils essaient de gérer leurs finances de manière proactive, les banques ont désormais l’opportunité d’accompagner leurs clients face à la crise du coût de la vie en leur proposant des services financiers sur mesure.

TL;DR – Quick summary
  • Selon le rapport de Tink, plus d’un Français sur quatre (27%) estime que son salaire ne lui permet pas de couvrir ses dépenses essentielles;

  • On estime que 81% des Français sont préoccupés par la gestion de leurs finances, et que 97% estiment avoir besoin d’un plus grand accompagnement de la part des banques;

  • Les résultats montrent qu’il est possible pour les banques d’utiliser les données pour fournir des services financiers sur-mesure aux consommateurs.

TL;DR – Quick summary
  • Selon le rapport de Tink, plus d’un Français sur quatre (27%) estime que son salaire ne lui permet pas de couvrir ses dépenses essentielles;

  • On estime que 81% des Français sont préoccupés par la gestion de leurs finances, et que 97% estiment avoir besoin d’un plus grand accompagnement de la part des banques;

  • Les résultats montrent qu’il est possible pour les banques d’utiliser les données pour fournir des services financiers sur-mesure aux consommateurs.

Tink, l’une des principales plateformes d’open banking en Europe, a voulu mettre en lumière les réalités financières vécues par les Français au travers de sa dernière étude menée avec l’institut de sondage Opinion Way. 

En cette période de crise, les Français ont du mal à joindre les deux bouts  

La récente étude menée par Tink en collaboration avec Opinion Way semble dépeindre une situation inquiétante pour les Français. À ce jour, on estime que plus d’un répondant sur quatre (27%) ne pourrait pas couvrir ses dépenses essentielles avec son salaire et serait donc « financièrement vulnérable ». Ainsi, pour faire face, les Français s’organisent et revoient leurs priorités. Alors que presque 6 Français sur 10 estiment devoir faire des choix entre différents produits essentiels (ne pouvant plus tout acheter), deux tiers d’entre eux (64%) déclarent  réduire le montant qu’ils mettent de côté afin de privilégier leurs achats essentiels. 

Au regard de la situation, il n’est alors pas surprenant que les Français soient inquiets quand il s’agit de leurs finances (on estime à 81%, le nombre de Français qui ne se disent pas « sereins » dans la gestion de leur budget au quotidien). Sans surprise, les jeunes sont d’ailleurs les plus touchés. Malgré cette angoisse - et leurs interrogations sur leur capacité à finir le mois - les Français admettent, dans plus d’un tiers des cas, ne pas consulter leurs comptes pour éviter tout stress supplémentaire. Finalement, ces tendances ne sont pas sans influencer la capacité des Français à suivre de près leurs dépenses (environ 29%) et impacte directement leur santé financière. 

Les banques, plébiscitées par les Français pour les aider à traverser la crise

Alors qu’une bonne partie des Français avoue être préoccupée par la gestion de ses finances, ils ne sont qu’un peu plus de 30% à utiliser les outils de gestion de budget fournis par les banques. Même les générations Y et Z - généralement plus à l’aise avec les outils digitaux, sont estimés à moins d’un sur deux parmi ceux qui y ont recours aujourd’hui (45%). 

Que ce soit en écho à un souci de pertinence des outils proposés ou par manque d’information, la quasi-totalité des Français reconnaît que la période actuelle appelle à une surveillance plus forte de leurs finances (86%). Cependant, il semble qu’ils souhaiteraient être un petit peu plus guidés. 

Toujours selon l’étude, on estime que 61% des Français considèrent que les banques disposent des outils nécessaires pour les aider à comprendre l'impact de la crise sur leurs dépenses. D’ailleurs, près d’un interrogé sur deux juge que les banques pourraient également les aider à mettre de l’argent de côté (47%). 

En ce sens, les services bancaires peuvent évoluer pour aider leurs clients. Pour cela, les banques doivent non seulement apporter plus de clarté à leur client grâce à des outils numériques adaptés, mais aussi leur proposer de nouvelles approches liées au paiement. Alors que l’engagement dans des prêts à la consommation peut paraître risqué, 54% des Francais semblent penser aujourd’hui que leur banque devrait être à même de leur proposer des alternatives au crédit lorsqu’ils sont à découvert. D’un autre côté, le recours à des solutions alternatives de paiement comme le paiement différé/fractionné ou encore l’utilisation des cartes de crédits semble avoir la faveur des Français, et ceux-ci vont même jusqu’à les considérer comme des solutions viables pour les aider à pallier aux difficultés financières qu’ils peuvent rencontrer (49%). 

Jérôme Albus, VP Sales Europe Banking & Lending chez TINK explique “Les résultats de notre étude démontrent qu’il existe une opportunité évidente d'offrir davantage de soutien aux Français en difficulté, alors que nous sommes confrontés à la plus forte inflation enregistrée depuis des décennies. Grâce aux nouvelles technologies qui permettent une meilleure compréhension des finances de leurs clients, les banques sont les mieux placées pour les aider à trouver des solutions à la crise du coût de la vie ainsi qu’à  les accompagner à mieux gérer leurs finances personnelles en période de forte inflation et à éviter de futures difficultés financières.”

Méthodologie de l’étude : échantillon de 1007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 25 au 26 janvier 2023.

L’open banking : un outil pour aller plus loin  

Si les outils digitaux classiques peuvent aider, les solutions alimentées par l’open banking sont nécessaires afin d’aider les consommateurs à aller plus loin dans l’amélioration de leur situation financière. De nombreux consommateurs ont leurs comptes courants, leurs comptes d’investissement et leurs cartes de crédit auprès de différents fournisseurs : il est donc difficile pour eux d’avoir une vue d’ensemble de leurs revenus et de leurs dépenses. Grâce à cet outil,  les banques peuvent par exemple fournir à leurs clients un aperçu en temps réel de l’état de  leurs finances. Ainsi, les services financiers alimentés par l’open banking sont sur-mesure, et aident les banques à offrir des solutions adaptées et personnalisées aux particuliers.  

Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont l'open banking peut aider les banques à accompagner leurs clients dans la crise du coût de la vie ? Lisez notre dernier rapport "Banking is getting personal".

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