Ta couleur favorite ? Rouge
Tu es plutôt plage ou ski ? Ski
Ton plat préféré ? Tout/ J’adore découvrir de nouvelles saveurs
Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Camille de Mari et j’ai récemment rejoint les équipes de Tink pour développer le marché français. Préalablement, j’ai eu un parcours assez international. J’ai fait mes études d’informatique en Chine où je suis resté 4 ans. Puis, je suis rentré en France pour me spécialiser dans le commerce international. Et j’ai passé les dix dernières années dans l’ouverture de nouveaux marchés, majoritairement en Afrique, Europe et LatAm pour des telcos et insurtech.
Pourquoi as tu décidé de rejoindre Tink ?
J’ai toujours été fasciné par les industries en pleine mutation, ce fut le cas des Télécoms, de l’Assurance, et aujourd’hui la Banque. Depuis plusieurs années, je suis les évolutions de l’open banking et à mon avis, la DSP2 a été un vrai accélérateur. Aujourd’hui, ce n’est plus de l’évangélisation, mais c’est bien une réalité. Tink existe pour démocratiser cette technologie - et je veux faire partie de cette révolution.
Tu as travaillé dans le milieu des telcos - quelles sont les plus grandes similitudes et différences avec le monde de l’open banking d’après toi ?
L’open banking me rappelle la transformation du secteur telco avec l’arrivée du dégroupage qui a permis à des opérateurs tiers d’accéder au réseau de l’opérateur historique. C’était le début de la libéralisation du marché. Il s’agissait du temps où les opérateurs géraient l’expérience client de bout en bout, où ils nous fournissaient tous nos services digitaux.
Puis, nous avons vu l’émergence d’une multitude d’acteurs concernés par l’expérience utilisateur, qui ont découpé le métier en plusieurs cas d’usage spécifiques.
Ce qui se passe en ce moment avec l’open banking me semble similaire.
Historiquement, la donnée bancaire était gérée par les banques. Puis, l’open banking est arrivé avec notamment la DSP2 pour ouvrir cette donnée bancaire et les paiements à des tiers. Depuis, nous voyons l’émergence d’une multitude de nouveaux acteurs, mais également de cas d’usage qui reposent sur cette donnée bancaire et les paiements, avec encore une fois la même obsession de l’expérience utilisateur et du détail.
Tout comme les télécoms, la banque est omniprésente dans nos vies. Je n’ai aucun doute sur la démocratisation de l’open banking dans notre quotidien.
Des partenariats telco / open banking sont-ils possibles ? Si oui, pour quels cas d’usage ?
Les telcos sont au cœur de l’infrastructure réseau qui permet de créer le monde digital tel qu’on le connaît aujourd'hui. C’est aussi l’ensemble des personnes interconnectées qui utilisent des services digitaux - en terme de spectre de population ça touche absolument tout le monde. L’utilisation de l’open banking est particulièrement adaptée à cette industrie où de nombreux cas d’usages sont applicables.
On peut penser par exemple à la simplification du parcours d'acquisition client, à la suppression de la fraude au RIB en ligne. On peut également proposer des facilités de paiement pour un mobile haut de gamme adossé à un forfait haut de gamme, à un paiement alternatif pour les factures hors prélèvement automatique ou faciliter les top-up sur des wallets électroniques.
Que penses-tu des bénéfices de l’open banking - à la fois pour un particulier ou une entreprise ?
En 2015, les banques se sont vues obligées de développer des APIs avec l’arrivée de la DSP2. Ces APIs sont aujourd’hui une réalité et elles sont optimisées, ce qui permet une expérience client excellente. Un particulier peut donc partager digitalement sa donnée bancaire pour accéder à certains services financiers comme l’octroi d’un crédit, d’une facilité de paiement, ou de la mise en place d’un prélèvement SEPA de façon instantanée sans intervention humaine.
L'entreprise a pour sa part la garantie que l’information bancaire est vérifiée, fiable et précise. Il n’y a plus de fraude possible, une réponse de crédit peut être réalisée instantanément; les vendeurs quant à eux peuvent proposer une expérience d’achat simplifiée en passant moins de temps sur l'administratif. L’open banking c’est la digitalisation de tout ce processus au sein d’une expérience utilisateur extrêmement simple et rapide.
Un dernier mot pour finir ?
Tous les jours amènent un nouveau cas d’usage, un nouvel acteur qui se repose sur l’open banking. Le spectre est infiniment large. Tink est là pour démocratiser l’utilisation de cette technologie. Il reste encore tout à faire dans un marché en pleine mutation, c’est passionnant.
Pour conclure
En tant qu’individus, nous communiquons déjà nos informations bancaires à grande échelle. L’open banking permet de digitaliser ce partage d’information, de le sécuriser, de garantir la confidentialité et la fiabilité de l’information que ce soit pour nous individus, mais aussi pour la tierce partie comme les opérateurs Télécoms.
Nous serions heureux d’en discuter davantage avec vous. Alors, n'hésitez pas à nous contacter.
2024-11-26
6 min read
Une nouvelle étude d’OpinionWay pour Tink révèle que les Français souhaitent majoritairement consommer de manière plus réfléchie, en réduisant leur nombre d’achats et en ciblant des produits de meilleure qualité, voire même luxueux.
Pour en savoir plus
2024-06-25
4 min read
La nouvelle étude d’Opinion Way pour Tink montre l’importance pour les banques de toucher les jeunes générations et souligne également la nécessité de garantir des fonctionnalités numériques et personnalisées - plus d’informations ici.
Pour en savoir plus
2023-11-22
5 min read
Une nouvelle étude d’Opinion Way pour Tink montre que 26% des Français interrogés sont fréquemment à découvert avant la fin du mois, et que 17% d’entre eux ont déjà contracté un prêt pour joindre les deux bouts. Les prêteurs s'inquiètent de plus en plus de la fraude et souhaitent améliorer les modèles de prise de décision en matière de risque.
Pour en savoir plus
Contactez notre équipe pour en savoir plus sur nos solutions ou créez un compte gratuit pour commencer dès maintenant.